Ce 27 janvier, la Commission européenne et le réseau des autorités nationales de protection des consommateurs (CPC) ont envoyé une lettre à WhatsApp lui demandant de clarifier les modifications apportées en 2021 à ses conditions d’utilisation et à sa politique de confidentialité pour les rendre conformes à la législation de l’UE en matière de protection des consommateurs.

Didier Reynders, commissaire à la justice, a déclaré ce qui suit: «WhatsApp doit veiller à ce que les utilisateurs comprennent les conditions qu’ils acceptent et comment leurs données à caractère personnel sont utilisées, en particulier lorsqu’elles sont partagées avec des partenaires commerciaux. J’attends de WhatsApp qu’elle respecte pleinement les règles de l’UE qui protègent les consommateurs et leur vie privée. C’est pourquoi nous avons décidé d’engager officiellement le dialogue aujourd’hui. WhatsApp doit nous présenter des engagements concrets d’ici fin février.»

À la suite d’une alerte [en anglais] du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), la Commission et les autorités nationales de protection des consommateurs demandent, sous la direction de l’Agence suédoise des consommateurs, des explications à WhatsApp concernant le respect des obligations qui lui incombent en vertu de la législation de l’UE en matière de protection des consommateurs. Les questions posées visent à déterminer si Whatsapp fournit des informations suffisamment claires aux utilisateurs sur ce qu’implique l’acceptation ou le refus de ses nouvelles conditions d’utilisation, si les notifications qu’elle envoie pour leur demander d’accepter ces nouvelles conditions et sa politique de confidentialité sont adéquates et s’ils ont la possibilité suffisante d’en prendre connaissance avant de les accepter. L’échange de données personnelles entre WhatsApp et des tiers ou d’autres entreprises du groupe Facebook/Meta fait également partie des préoccupations de la Commission et des autorités.

Whatsapp a jusqu’à la fin du mois de février pour répondre.